Qu’est-ce qui cause le malaise vagal ?

Savez-vous qu’il existe dans le corps humain un nerf appelé nerf vague ? Eh oui ! Le nerf vague s’étend de l’estomac jusqu’au cerveau en passant par le cœur. Il joue le rôle de ralentisseur du cœur en cas d’excitation de ce dernier. Il arrive qu’il connaisse un dysfonctionnement ; d’où notamment le malaise vagal. Ce dernier se manifeste généralement par la perte de conscience momentanée. Pour en savoir plus, lisez cet article.

Qu’est-ce que le malaise vagal ?

Le malaise vagal désigne la perte de conscience soudaine et de courte durée. Lorsque le nerf vague est trop stimulé, l’individu s’évanouit pour une courte durée. Celui-ci peut retrouver ses esprits très rapidement aussi. C’est la forme bénigne du malaise vagal. Cependant il est possible que cette perte de connaissance dure plus longtemps. Dans ce cas, on parle de syncope vagale. Il faut savoir que dans la plupart des cas d’évanouissement, l’individu ne présente pas des complications immédiates.

Le malaise vagal possède une forme grave qui touche surtout les personnes âgées et les patients présentant des pathologies sous-jacentes. Parmi ces dernières, il y a les maladies neurologiques et les maladies cardiaques. Ce malaise se distingue des autres types de malaises par une hypo-perfusion cérébrale ou un abaissement de la vascularisation au niveau du cerveau.

Quels sont les symptômes du malaise vagal ?

Les symptômes sont très peu connus. Mais les patients souffrant du malaise vagal à répétition ont témoigné qu’ils présentaient les signes suivants : vertiges, nausées, pâleur du visage, acouphènes, diarrhée, vomissements, transpiration. Ces signes précèdent l’évanouissement ou la perte de conscience.

Quelles sont les causes du malaise vagal ?

Le malaise vagal est principalement causé par la présence de facteurs déclencheurs de la forte stimulation du nerf vague. Ces facteurs peuvent être psychologiques dont le stress intense ou une émotion à forte intensité. Ils peuvent également être physiques dont une atmosphère confinée trop chaud, une douleur vive, un effort physique trop intense. La prise de certains médicaments comme l’isoproterenol ou la nitroglycérien peut en être la cause.

Il est à savoir qu’une perte de conscience au réveil ne signifie pas forcément un malaise vagal.

Que faire dans une situation de malaise vagal ?

Il est recommandé de faire très attention aux symptômes d’un malaise vagal. Lorsqu’on est sûr, il faut allonger ou mettre en position assis le patient puis surélever ses jambes. En effet, surélever les jambes du patient favorise le retour du sang vers le cœur et évite des complications. Il faut ensuite attendre quelques minutes et relever tout doucement les jambes du patient. En cas d’inconscience prolongée de ce dernier, il faut mettre le patient en position latérale de sécurité puis contacter les secours.

Comment traiter le malaise vagal ?

Il n’existe pas un traitement médical lorsque le malaise vagal est bénin et non répété. Cependant lorsque ce dernier devient fréquent et répété, il faut consulter un médecin pour lutter contre les causes possibles de ce malaise.

Méthodes de traitement de la cruralgie

Quoi qu’on dise, le corps est assez fragile. Il peut être sujet à des infections pouvant conduire à des maladies graves ou bénignes. Il est important de connaître les maladies, leurs symptômes et leur mode de traitement afin de ne pas être surpris. Dans cet article, nous allons vous parler d’une maladie chronique pas assez connue. Il s’agit de la cruralgie. Qu’est-ce que la cruralgie ? Quels sont ses symptômes et comment la traiter ? C’est à ces questions que nous répondons dans cet article.

Qu’est-ce que la cruralgie ?

La cruralgie, encore appelée névralgie crurale, est une maladie chronique qui touche généralement les personnes ayant au moins 50 ans. Elle consiste en des douleurs dans les membres inférieurs. Les douleurs se situent principalement au niveau de la face antérieure. Elles sont causées par la compression ou l’irritation d’une racine du nerf crural. Cette irritation peut provenir d’une arthrose, d’une hernie ou d’une dégradation d’un disque vertébral.

La cruralgie est parfois confondue avec la sciatique paralysante parce que les causes et même le traitement sont presque les mêmes. Tout comme la sciatique, la cruralgie peut bel et bien devenir dangereuse et causer une paralysie. Elle n’est pas assez fréquente chez les populations comme la sciatique. Mais au niveau des douleurs, celles de cette maladie sont plus intenses.

Quels sont les symptômes de la cruralgie ?

Lorsqu’il s’agit des maladies artérielles, les symptômes sont les douleurs. Or, la cruralgie est une maladie artérielle. Le malade ressentira donc des douleurs au niveau de l’aine, des douleurs dans la face avant de la jambe gauche ou droite. Il peut également avoir des douleurs dans la cuisse, le genou. Il n’est pas exclu qu’il ait des douleurs dans la fesse et parfois même au niveau du creux plantaire. Le malade risque même une paralysie partielle ou définitive au niveau des parties ou les douleurs se font ressentir. La cruralgie peut causer des lésions irréversibles. Puisque ses symptômes sont maintenant connus, nous allons passer à comment soigner une cruralgie.

Comment traiter la cruralgie ?

Il existe de nombreuses méthodes de traitement de la cruralgie. Le malade peut prendre des antidouleurs comme le paracétamol. Il peut également passer par la rééducation. C’est un moyen assez sûr pour soigner la cruralgie. La rééducation se fait chez le kiné. Ce dernier aide à muscler le dos, soulager les vertèbres et dit les mouvements à éviter. Une autre méthode pour traiter la cruralgie, c’est l’ostéopathie. C’est une méthode de traitement qui consiste à manipuler manuellement les muscles et le squelette afin de soulager les troubles. Le dernier recours est l’opération chirurgicale.

Peu de personnes ont recours à ce mode de traitement puisque généralement, les autres modes sont efficaces. Pour la chirurgie, le malade passe des examens comme l’IRM, le scanner, les radiographies… avant de passer à la phase opération. L’opération chirurgicale a pour but de diminuer la taille de la hernie discale, d’agrandir le canal lombaire s’il est étroit. Elle sert aussi à replacer la colonne vertébrale au bon endroit. Tout compte fait, dès que vous sentez des douleurs, l’idéal est de vous rendre à l’hôpital. Le médecin pourra réellement diagnostiquer votre mal et vous traiter convenablement.

Grossesse et colique néphrétique

Donner la vie est une qualité que la nature a offerte aux femmes uniquement. L’état de grossesse peut-être épuisant pour la future mère. Il s’accompagne souvent de certains malaises et quelques petits soucis sanitaires. Dans certains cas, la grossesse peut être à l’ origine de certains maux spécifiques notamment la colique néphrétique. C’est une sensation douloureuse en rapport avec les reins et qui se situe au niveau de l’abdomen. À travers cet article, découvrons ce mal et le lien qui existe entre une grossesse et la colique néphrétique.

Colique néphrétique : définition et causes

La colique néphrétique ou dans un jargon familier le mal de pierre n’est pas une maladie. C’est un mal qui se manifeste par une douleur de grande intensité. Cette dernière est le plus souvent brutale au niveau du bas du dos dans une fosse lombaire. Cette vive douleur est due à une obstruction des voies urinaires. La douleur ressentie est donc aiguë et soudaine à cause de la mise en tension du rein. Plusieurs causes peuvent être à l’ origine d’une colique néphrétique.

Ainsi, tout obstacle sur les voies urinaires peut être à l’ origine d’une distension rénale et d’une stagnation de l’urine dans les reins. Cela peut être responsable d’une colique néphrétique. Les calculs rénaux constituent la principale cause de ce malaise. À ceci, on peut ajouter les ligatures chirurgicales accidentelles, les rétrécissements inflammatoires. Il y a aussi les tumeurs gynécologiques et les épanchements liquidiens très abondants.

Grossesse et colique néphrétique

La grossesse est un processus de développement à l’intérieur des organes génitaux d’une femme, d’un nouvel être vivant. Ce processus dure en moyenne neuf mois et aboutit à un accouchement. Durant cette période, l’organisme féminin connaît des modifications aussi bien physiques que physiologiques. Il s’en résulte le plus souvent plusieurs malaises typiques de la grossesse.

Le développement du nouvel être se fait au sein de l’utérus de la maman situé dans la partie abdominale. C’est dans cette même partie que l’on retrouve les reins, les voies urinaires et la vessie. Pendant la grossesse, le volume de l’utérus augmente. Cela exerce sur l’uretère une pression altérant l’écoulement urinaire. En cas de colique néphrétique, les voies urinaires sont donc bloquées par cette forte pression due au poids du fœtus en développement.

Manifestations de la colique néphrétique

La principale cause de la colique néphrétique est la lithiase ou les calculs rénaux. Mais il peut aussi arriver que la grossesse soit responsable de ce malaise. Chez une femme enceinte, la colique néphrétique peut survenir avant ou pendant la grossesse. Elle commence par une augmentation de la pression au niveau des voies urinaires et du rein provoquant une douleur localisée. Survenant chez la femme enceinte la nuit ou le matin principalement, elle a mal au rein.

Brutale, même un changement de position ne provoque pas d’accalmie. La colique néphrétique peut s’accompagner de nausées ou de vomissement. Elle peut causer provoquer aussi l’envie urgente et fréquente d’uriner, la présence de sang dans les urines, la sensation de brûlure en urinant. Bien que la colique néphrétique ne soit pas une maladie, il est important en cas de symptômes de consulter un médecin. Dans un cas avancé, la colique néphrétique peut provoquer un accouchement prématuré. Le traitement repose en général sur l’élimination de la douleur à base d’anti-inflammatoires et ceci, en l’absence de facteur de gravité.

Inexium: posologie et contre-indications

INexium ! Rassurez-vous, ce n’est pas le nom d’une planète découverte nouvellement. C’est celui d’un médicament qui aide dans le traitement de troubles digestifs. Il est destiné aussi bien aux adultes qu’aux enfants. On parle de sa posologie et des contre-indications dans cet article.

Qu’est-ce que INexium ?

INexium est un comprimé générique ayant comme principe actif l’ésoméprazole. Il contient de nombreux excipients dont du saccharose, de l’amidon de maïs, de la paraffine, du fer oxyde et bien d’autres. Le médicament existe aussi bien en INexium bébé qu’en INexium générique pour les adultes. Il s’agit d’un produit qui a reçu l’autorisation de mise sur le marché depuis près de 10 ans. C’est un comprimé avec un enrobage gastro-résistant, pelliculé, oblong et de couleur rose, biconvexe. Sur l’une des faces, il est gravé le poids et sur l’autre, il y a A/EI. Il en existe sous plusieurs formes. Ainsi, il y a INexium 10 mg en suspension buvable, INexium 20 mg, INexium 40 mg en boîte de 7, de 14 et de 28. Il y a aussi l’INexium injectable. L’INexium est considéré comme un mode de prévention de l’ulcère de l’estomac.

Les indications et la posologie adéquate

INexium 40 mg est utilisé chez les adultes pour traiter les cas de reflux gastrique et œsophagien, d’œsophagite érosive. Il est aussi utilisé dans le cas du syndrome de Zollinger-Ellison. Il est également prescrit dans les cas d’hémorragies dues à un ulcère duodénal ou à un ulcère gastrique. La posologie d’ésoméprazole est ajustée en fonction du mal et de l’âge du patient. Ainsi, pour les adultes :

– dans le cas de l’œsophagite érosive, la posologie est 40 mg du médicament en une prise journalière pendant un mois.

– dans le cas du syndrome de Zollinger-Ellison, c’est 40 mg du médicament administré deux fois en une journée pendant un mois. Toutefois, dans ce cas précis, le traitement doit être poursuivi aussi longtemps que les signes cliniques de la maladie persistent.

Pour les adolescents de 12 ans et plus, c’est 40 mg en une prise journalière durant un mois.

Pour les enfants de moins de 12 ans et les bébés, c’est de l’INexium 10 mg qui est utilisé et les posologies sont à adaptés en fonction du poids.

Ainsi, pour un enfant ayant un poids compris entre 10 et 20 kg, c’est 10 mg d’INexium en une prise journalière durant deux mois.

Pour un enfant de plus de 20 kg, c’est 20 mg d’INexium en une prise journalière durant deux mois.

Le traitement n’est pas recommandé chez les nourrissons.

Les contre-indications de ce médicament

La prise d’INexium est fortement déconseillée aux femmes allaitantes. Il en est de même chez les sujets présentant une hypersensibilité à l’ésoméprazole et aux dérivés benzimidazolés ou présentant une intolérance au fructose. C’est également interdit d’utiliser ce médicament quand on souffre du syndrome de malabsorption de sucres comme le galactose ou le glucose. Il en est de même pour les personnes ayant un déficit en enzymesucrase-isomaltase. Ce médicament est également déconseillé chez les personnes présentant une hypersensibilité à l’un des composants du comprimé. Le principe actif du médicament qui est l’ésoméprazole présente certains effets secondaires (vomissements, perte considérable de poids). Son association avec d’autres substances telles que le nelfinavir est à éviter.